Pourquoi ces grilles rue Ronde ?
Au début de l'été ont été installées des grilles fort inélégantes (quoiqu'ornées de gros pots de fleurs) à toutes
les entrées du rez-de-chaussée du long immeuble en "S" (240 m.) de la rue Ronde. On ne peut plus désormais
y entrer ou en sortir que côté rue, et non plus côté parc du Grand Chaignet. Ces herses évoquent l'enfermement
et la mise en cage, ici d'une population ciblée. La municipalité ne s'est pas vantée de cette opération,
qui oblige les habitants à faire un long détour pour se déplacer vers le nord, et qui empêche désormais
les enfants des 4 étages de l'immeuble de descendre tranquillement jouer dans le Parc puis de rester sous
la surveillance de leurs familles du haut de leurs fenêtres.
À quoi sert ce petit "mur de Berlin", non loin du nouveau « Cœur de ville » tant vanté pour son accessibilité ?
Il semble que l'intention soit de dissuader les voyous et les dealers d'errer dans les environs et de leur couper
des possibilités de retraite à l'arrivée des gendarmes... C'est sans doute dans le même esprit qu'ont été
abattus au printemps les taillis à l'ouest de l'avenue du Cromois et installées quelques chicanes à l'entrée du parc.
Mais a-t-on vraiment tenu compte des désirs des habitants ? Ont-ils seulement été consultés ?
Par qui et sur les conseils de qui a été prise la décision ? Sur quels crédits ont été financées les grilles
et leur installation ? Qu'en penseraient l'architecte Michel Colle et le plasticien Bernard Lassus,
urbanistes de Quetigny qui ont conçu ces bâtiments ?
Surtout, est-ce par des entraves aux déplacements quotidiens et à la vie collective des habitants, par de laides
excroissances de métal dénaturant le bâti, par la stigmatisation d'un quartier modeste et de ses jeunes qu'on résoudra
les problèmes de délinquance ? Les dealers s'aguerriront, élaboreront de nouvelles stratégies pour leurs trafics ; les
auteurs de tapage nocturne se déplaceront vers d'autres lieux, qu'il faudra barricader... La véritable solution est de
prendre le problème à la racine, en offrant un autre avenir à notre jeunesse, en luttant contre les inégalités, en
modifiant la législation sur le cannabis, en développant structures conviviales et équipements culturels ouverts à tous.
Nouvelle
place centrale :
ce qu'en pensent les Quetignois
La place centrale ! Le cœur du « Cœur de ville » ! Le projet phare de la majorité municipale !
Pas encore terminée, mais inaugurée depuis déjà un an !
On peut s’interroger : qu’en pensent les Quetignois ? Nous leur avons proposé de donner leur avis sur des
cahiers mis à leur disposition place centrale, entre la mi-janvier et la mi-mai 2019, le samedi matin surtout.
545 personnes ont accepté d’écrire, en toute liberté, ce qu’elles pensaient de cette réalisation,
pas complètement achevée mais dont on devine bien maintenant ce qu’elle sera.
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Nous avions promis de restituer aux Quetignois les résultats de cette consultation. Nous avons donc proposé au Maire
d’en mettre une copie à la disposition des citoyens, à la mairie, à la bibliothèque, à la maison des associations.
À ce jour, nous n’avons pas reçu de réponse…Nous vous proposons donc de prendre connaissance ci-dessous, au format .pdf, des cahiers remplis pendant
17 semaines, en complément des analyses que vous trouverez dans le numéro 8 de notre bulletin
On peut penser, agir autrement (que vous pouvez lire intégralement ici).
Nous avons gardé l'intégralité des opinions exprimées, mais, par respect des droits de chacun,
nous avons effacé les signatures, les noms, les adresses des personnes qui les avaient indiquées.Bonne lecture !
Suivez les liens pour prendre connaissance des cahiers n°1 (1ère partie), n°1 (2ème partie), n°2, n°3 et n°4.
Vous pouvez aussi découvrir ici les tableaux des opinions exprimées et de la ventilation détaillée des avis.